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Ramuz et la nature :
perceptions et interdépendances
remerciements et... suite
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Avec le recul et en tenant en compte de l’actualité de cet automne 2021, le premier sentiment qui s’impose à se remémorer le colloque Ramuz qui a eu lieu les 22 et 23 septembre derniers est le soulagement d’avoir pu le tenir en présentiel, dans une salle, sans limiter le nombre d’intéressé·e·s et à visage découvert !

Une semaine avant le colloque, le pass sanitaire avait été imposé en Suisse et alentour, et les participant·e·s ont dû se plier à une mesure qui a causé des complications factuelles mais aussi, chez certain·e·s, un débat intérieur pour accepter les contraintes. Puis, peu après le colloque, l’épidémie a repris en Europe, suscitant de nouvelles mesures…

En bref, nous avons pu traiter un thème éminemment ramuzien (épidémie, dérèglement des rapports de l’homme avec l’environnement…) mais, chance, la mise en abîme n’a pas été totale, nous avons échangé et causé de manière détendue comme dans Passage du poète et non pas fébrile comme dans Présence de la mort : Près de vingt communicant.es et jusqu’à trente-cinq auditeurs et auditrices ont échangé dans une parenthèse de quiétude, quasi comme dans le temps d’avant la pandémie ! 

Aux dires des participant·e·s, le colloque a été réussi sur le fond et agréable dans sa forme. Observée et commentée à l’aide des méthodes littéraires traditionnelles (analyses textuelles et thématiques, histoire littéraire et culturelle, intertextualité et réception,…) ou mesurée à des préoccupations plus contemporaines ou plus larges (écologie, écopoétique, ethnologie, pratiques vernaculaires, …) l’œuvre de Ramuz a confirmé qu’elle était une solide référence pour recoudre les rapports de l’homme et de l’environnement, pour transformer le régionalisme qui a été confisqué par la fierté identitaire étroit en un local entendu comme unité sociale, économique et culturelle souple, pour – et même si ce lyrisme reste discret chez l’écrivain – confirmer combien la beauté du vivant est liée à sa fragilité.

La construction collective qu’est un colloque s’affichera dans les Actes du colloque qui devraient être édités au cours de l’année 2022. Les conférenciers et conférencières ont été invités à remettre la version écrite de leur exposé en vue d’une publication numérique sur le site fabula.org, lequel héberge déjà le colloque «Charles Ferdinand Ramuz, silence(s), bruit(s), musique(s)», organisé à Genève en 2017 par Sylviane Dupuis et Martin Rueff.

Le second sentiment qu’il presse d’exprimer après cette rencontre est la gratitude. Elle s’adresse d’abord aux intervenant·es et au public qui ont donné sa forme à ce colloque, par leurs savoirs, leur métier, leur engagement et leur art du dialogue. 


Puis notre reconnaissance va aux personnes et institutions qui ont permis cette rencontre estimée réussie : En suivant la genèse de la manifestation, les remerciements sont d’abord adressés au Service cantonal valaisan de la culture, dirigé alors par M. Jacques Cordonier, qui en 2018 déjà avait accueilli avec chaleur l’idée de tenir le premier colloque Ramuz en Valais et avait offert de nous accueillir au Centre Culturel Les Arsenaux/La Médiathèque Valais de Sion. 

Associée au projet dès son origine, la directrice de la Médiathèque Valais, Mme Romaine Valtério-Barras a été fidèle à son engagement malgré les reports de date et malgré les charges et les complications que la pandémie faisait tomber sur elle et son équipe. Quand la date du colloque a enfin pu être arrêtée, Mme Aline Héritier, Responsable de la Médiation culturelle à la Médiathèque Valais, s’est impliquée intensément dans l’organisation concrète du colloque et de ses alentours (conférences publiques). Puis, les jours précédents le colloque et pendant le colloque lui-même, M. Didier Maury, technicien polyvalent, a assuré les conditions d’une bonne communication, dans la salle et pour les visioconférences. Enfin, la direction et les collaborateurs du restaurant «Le Trait d’Union» ont été à l’écoute de nos vœux et nous ont proposé des repas et collations de qualité avec le sourire. En bref, nous remercions tout le personnel qui travaille sous le toit du Centre culturel les Arsenaux et de la Médiathèque Valais.

Dans le même temps et en parallèle, l’indispensable recherche de fonds nous a apporté les généreux et précieux soutiens de la Fondation Jan Michalski, de la Loterie Romande/Valais, de l’Association «Les Amis de Ramuz» de Tours et de la Société Académique du Valais : Merci à toutes les personnes qui œuvrent discrètement dans ces comités d’avoir permis à la manifestation de dérouler dans d’excellentes conditions.

Puis il nous plaît d’associer à cet événement les quatre classes de 4e année du collège/lycée de la Planta (Sion) qui ont suivi à distance deux conférences en rapport avec La grande peur dans la montagne que ces élèves avaient étudié, à l’initiative de Mme Romaine Crettenand-Sierro, proviseure et professeure, et avec l’entremise de plusieurs de ses collègues : nous les remercions ainsi d'avoir élargi l’audience d’un colloque à la jeune génération et nous remercions celle-ci de son implication. 


Enfin, c’est un honneur que nous a fait M. Claudio Morandini, écrivain valdotain bien connu en Italie et dont plusieurs livres sont traduits en français, d’avoir assisté et réagi à l’exposé qui examinait la présence et le rôle de Ramuz dans son œuvre. 

Au nom du Comité d’organisation : Noël Cordonier
 

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